Catégorie : Actualité

Alors que les dégâts occasionnés par les intempéries du 4 juin 2022 ne sont pas tous réparés, notre village s’est retrouvé ce 11 juillet 2023 sur le passage d’orages supercellulaires.
Météo France avait annoncé cet épisode et la couleur du ciel n’avait rien pour nous rassurer.

C’est près de 35mm de pluie, mêlée à des grêlons atteignant 7 cm qui se sont abattus sur Saulzet et les communes alentour.
Les dégâts restent à évaluer mais semblent en tout cas moins importants que ceux que nous avons connus l’an passé.

Ce n’est pas moins de 6 voies de circulation qui ont fait l’objet d’une réfection entre fin mai et début juin.
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise ADN Travaux Publics.
Le budget consacré à ces routes (qui étaient en très mauvais état) est le plus important depuis des décennies puisqu’il dépasse les 80 000 euros.
Le Chemin des Vignes a été réalisé en bicouche, il sera prochainement interdit à la circulation de tout véhicule à moteur.
Le Chemin de la Sagne a été réalisé en enrobé. Il a été élargi de près d’un mètre afin d’y marquer au sol, une voie réservée aux piétons et cycles comme c’est déjà le cas rue des Creux.
Le Chemin des Ormes a été réalisé en bicouche.
La voie du Moulin a été réalisée en bicouche.
La partie endommagée de la rue des Talles a été réalisée en enrobé.
La rue de l’Enclos a été réalisée en bicouche.

 

Un columbarium trône désormais à l’entrée du nouveau cimetière, celui installé dans l’ancien cimetière étant presque complet.

Le monument comprend 16 cases et présente l’avantage d’offrir pour chacune, une tablette sur laquelle pourra être déposée une plaque ou une fleur à la mémoire de la défunte ou du défunt.
La stèle centrale et le jardin du  souvenir en galets permettront de disperser les cendres des personnes incinérées.

Cette composition en granit pesant plusieurs tonnes, a été montée par les employés communaux avec l’appui d’un engin de levage prêté par Bernard TOUREAUX.

Une stèle viendra très prochainement compléter le jardin du souvenir dans l’ancien cimetière.
Deux bancs en granit permettront aux visiteurs de s’assoir pour se recueillir près de leurs proches disparus.

La commune de Saulzet a fait abattre deux lots de peupliers qui arrivaient en fin de vie.

Le premier lot, situé au lieu dit « Chansailles », à la limite du Mayet d’Ecole, n’a pas posé de problème particulier aux forestiers.

Le second lot, vers le cimetière, bien que moins important a nécessité toute l’expérience des professionnels et du matériel adapté pour faire tomber les arbres dans une zone étroite entre le puits de relevage , les conteneurs pour le verre et le ruisseau .

 

Une pelleteuse de 25 tonnes guidait les arbres pendant que le bûcheron s’activait avec la tronçonneuse.

Les peupliers, plantés en 1983, avaient rempli leur rôle et leur renouvellement était nécessaire pour une bonne gestion de notre environnement.

La vente de ces arbres (1500 €) permettra l’achat de nouveaux plants qui produiront de l’oxygène en absorbant le dioxyde de carbone de l’air. Ce phénomène est essentiel à la survie de nombreuses espèces , y compris l’espèce humaine.

 

18

A l’issue du rassemblement devant de la Mairie à 10h15, le cortège s’est dirigé vers le monument, Place des Anciens Combattants pour la minute de silence.
Puis, direction Place Saint-Julien où Monsieur Jean-François HUMBERT, Maire de Saulzet, a cité le nom des soldats morts pour la France avant de lire le message officiel de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

Après l’hymne national, les enfants ont déposé des roses sur la tombe de ceux qui ont donné leur vie pour la patrie.
A l’issue de la cérémonie, les participants se sont retrouvés à la salle polyvalente pour partager un moment de convivialité.

MESSAGE

de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées

et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

à l’occasion du 8 mai 2023

8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.

Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.

Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.

Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.

Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.

La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.

Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.

Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait.

Écoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.

Souvenons nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.

Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.

Vive la République.

Vive la France.

 

Les participants étaient venus si nombreux qu’il ne restait pas une place assise disponible à l’occasion du loto organisé par le Comité des Fêtes de Saulzet ce dimanche 5 mars. 
Les gagnants sont repartis ravis mais les moins chanceux ont passé un bel après-midi.