LES POTERIES D’ALLY Alicia.DUMONT

Je me prénomme Alicia et je réside sur la commune de Saulzet.
J’ai créé en 2019, ma micro-entreprise dans l’art de la céramique.
Je l’ai baptisée « Les Poteries d’Ally » en rapport avec mon activité et à la contraction de mon prénom « Alicia ».
J’ai suivi une formation dans une école des métiers d’art, au cœur d’un village de potiers en Bourgogne.
Mon atelier jouxte mon domicile et j’y passe de nombreuses heures devant mon tour de potier et mon four à céramique.
Je suis inspirée par les textures, les couleurs et les expressions de tout ce qui m’entoure avec un penchant plus particulier pour l’art de la table.

J’espère vivre un jour pleinement de mon art et ouvrir un atelier boutique pour faire partager ma passion avec des enfants ou des personnes âgées.
En attendant, j’expose mes réalisations à la boutique FUNNYCREATION installée au 32 Grande rue à Gannat ou sur les marchés locaux.


Je suis présente sur les réseaux sociaux et je possède mon propre site internet « lespoteriesdally.com » que vous pouvez visiter en cliquant ici.
Vous y découvrirez quelques-unes de mes créations ainsi que leur tarif.
Je travaille essentiellement sur commande et je personnalise mes créations selon vos souhaits alors n’hésitez pas à me contacter.

 

Quelques informations sur le métier de céramiste :

Poteries en terre cuite, en grès, en faïence ou en porcelaine :
le céramiste est expert dans le choix et la préparation des terres, le façonnage des pièces, leur cuisson et le rendu des couleurs.
Il peut aussi modeler ou couler de la matière liquide dans les moules pour fabriquer des pièces. 
Le tournage en poterie nécessite un long apprentissage et une grande habileté alliée à une certaine force physique.

Les différentes techniques utilisées pour la fabrication des poteries :

Modelage :
Le modelage est simplement la mise en forme d’une boule de terre par la pression des doigts.
Estampage :
De petites boules de terre sont appliquées sur ou à l’intérieur d’un objet (calebasse, ancien pot cassé…) et la terre est ensuite lissée.
Colombin :
Le colombin est un cylindre de terre long et étroit roulé sur une table, ce colombin est alors assemblé pour élaborer une pièce. L’assemblage de plusieurs colombins est nécessaire pour obtenir une pièce de grande taille.
Cette technique est relativement rapide et permet d’obtenir de très grandes pièces, de formes totalement libres (technique utilisée par les peuplades primitives et les artistes céramistes).
Les pièces réalisées avec cette méthode sont cependant lourdes. La technique peut être affinée en utilisant une planchette et un galet pour comprimer la terre et modeler la forme de la pièce. Le galet est positionné au contact de la terre à l’intérieur de la pièce et la planchette placée à l’extérieur à son niveau permet de taper la terre et ainsi la comprimer.
Une plaque de terre est réalisée à l’aide d’un rouleau (comme un rouleau à pâtisserie) et les différentes plaques sont assemblées.
Cette technique est rapide, mais ne permet de faire que des pièces géométriques. On peut cependant obtenir des formes cylindriques en roulant la plaque et en assemblant les deux extrémités opposées.
Tournage :
Toutefois, la technique la plus perfectionnée est celle du tournage.

La technique du « tournage » a fait son apparition aux alentours de 4000 ans av-JC. On peut dire qu’elle révolutionna la poterie, car elle permit d’obtenir des formes beaucoup plus libres, en fonction de l’habilité du potier.
Le tour se compose d’un plateau rotatif appelé girelle. Après avoir disposé une motte d’argile au centre du plateau, le potier centre sa terre puis la façonne pendant sa rotation.
Le tournage ne permet d’obtenir que des pièces de révolution, qui peuvent être cependant déformées ensuite.
Cette technique permet d’obtenir des objets révolutionnaires pour l’époque, fabriquant des pièces beaucoup plus légères qu’avec les techniques précédentes. Mais le tournage nécessite un apprentissage technique prolongé, c’est un métier en soi.
Moulage ou coulage :
La terre n’est plus sous forme pâteuse, mais sous forme liquide par adjonction d’eau et de défloculant. La terre sous cet état s’appelle barbotine. Elle est produite par un mélange de poudre fine d’argile et d’eau.
Un moule en plâtre est utilisé pour définir l’extérieur de la forme, le plâtre a pour caractéristique d’absorber l’eau.
La barbotine est introduite dans le moule, et maintenue quelques instants dans le moule.
L’eau de la barbotine se transfère dans le plâtre, et la densité de la barbotine augmente à proximité des parois. Il faut ensuite attendre que la pièce moulée sèche. La pièce diminuant de volume avec l’évaporation de l’eau, le démoulage est facilité.
Après avoir laissé sécher la pièce assez longtemps pour obtenir une consistance « cuir », le tourneur rectifie les imperfections et creuse le pied de la poterie ; cela s’appelle « tournaser » ou tournasser. Puis, s’il y a lieu, l’on passe au « ansage » (pose des anses) et l’on grave la pièce selon le modèle choisi. Il faut alors laisser sécher, c’est la fin de la partie « façonnage ».
On peut aussi utiliser des plaques pour remplir les moules, il suffit alors de coller plusieurs plaques a l’intérieur du moule puis de démouler après avoir attendu que les plaques se solidifient légèrement pour faciliter le démoulage. Cette technique, plus rapide, évite l’attente de la solidification de la barbotine.

Techniques de cuisson :
Pour la cuisson, les différentes pièces obtenues sont disposées dans un four à une température de 850 à 1000 °C pendant environ 8 heures. On obtient alors le « biscuit » (dans le cas de la faïence) ou un « dégourdi » (grès).
Les pièces peuvent être décorées au pinceau à l’aide d’oxydes de différentes couleurs. Le biscuit ainsi décoré, est trempé dans des bains d’émail.
Une fois décorée et émaillée, la pièce subit une nouvelle cuisson à 960 °C durant 5 heures pour la faïence. Les pièces de grès ou de porcelaine émaillées sont cuites entre 1250 et 1400 °C.
Les températures de cuisson vont de 850 °C à 1350 °C (et plus) selon la nature de la terre utilisée. On distingue la faïence, cuite à basse température (jusqu’à 1100 °C) du grès cuit à haute température (jusqu’à 1300 °C). La faïence reste poreuse après cuisson, c’est-à-dire qu’elle peut absorber de l’eau et est sensible au gel contrairement au grès qui, comme la porcelaine, est totalement vitrifié.